La petite histoire du mois

Ce mois-ci, petite histoire du... kitsch.

Du point de vue étymologique, le mot kitsch descend du verbe allemand kitschen, qui signifie "ramasser des déchets". Ce terme a longtemps désigné le mauvais goût, la surcharge, souvent lié à des objets bon marchés. C'est dans les années cinquante que le kitsch va prendre la tournure qu'on lui connait aujourd'hui. D'abord utilisé par les artistes afin de critiquer le capitalisme naissant et la culture de masse, il deviendra par la suite un véritable créneau pour plusieurs d'entre eux. Dans les années quatre-vingt en effet, plusieurs artiste, Jeff Koons en tête, transforment le kitsch en art incontournable. D'où le kitsch que nous connaissons aujourd'hui ; flashant, souvent très ringardos et flirtant sans cesse à la limite du mauvais goût. Mais le grand avantage du kitsch, rappelons-le, c'est qu'il ne pourra jamais être qualifié de hasbeen. C'est une valeur sûre, un peu comme Céline Dion.













Les fameuses fleurs de Takashi Murakami

3 juillet 2009

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